1 – Choisir un fil conducteur
Mixer différents styles avec succès est avant tout une question d’alchimie : avoir en tête l’objet qui reliera les différents éléments garantit un résultat cohérent, sans fausse note.
Exemple : le fil conducteur peut être une atmosphère ou un événement (l’exotisme, la Saint-Valentin), une couleur (le blanc, un camaïeu de bleus), ou encore une matière (le verre, le métal).
2 – Oser les contrastes
L’idée est ici de mixer les styles : c’est donc le moment de faire preuve d’audace et de marquer de vrais contrastes, pour signer efficacement votre créativité.
Exemple : des couverts très contemporains aux lignes épurées, voire géométriques, mettront en valeur des assiettes en porcelaine blanche plus classiques, avec un rappel contemporain sur des verres en cristal à facettes modernes.
3 – Choisir une couleur dominante
Si vous souhaitez marier plus de deux styles, et réellement piocher dans différents univers, choisir une couleur repère est une bonne option : cela vous donnera une plus grande liberté, notamment dans le choix des matières et des formes.
Exemple : si l’on fait du bleu la couleur repère, on peut la décliner en style classique ou contemporain sur les assiettes (unies ou à motifs, en porcelaine ou en verre), les verres (au pied coloré par exemple), et sur les couverts (à manche coloré).
4 – Jouer sur la transparence
Une transparence habilement déclinée à travers différents styles peut conférer une harmonie globale très intéressante, en offrant la garantie de ne pas surcharger la table et de préserver une certaine légèreté. Et cela peut se décliner pour la vaisselle comme pour les éléments environnants.
Exemple : verres, assiettes et couverts en transparence totale ou partielle (pour les couverts), mais s’inspirant de styles différents, du plus traditionnel au plus contemporain. On peut aussi, si on souhaite une transparence non pas sur la vaisselle mais sur le décor, opter pour des chaises transparentes par exemple, qui offriront une belle occasion de marier le contemporain à l’ancien.
5 – Travailler sur une matière
Choisir un matériau en note dominante permet de le décliner en vaste palette, pour jouer avec subtilité sur les formes, les finitions, les teintes et les motifs.
Exemple : le bois offre aujourd’hui des possibilités très vastes, tant en terme de couleurs que de finitions et d’usages. On le connaissait sur les manches des couverts, on le découvre pour les assiettes, en teck, en acacia voire en bois d’olivier pour des assiettes à fromage décalées.